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Site de Corinne et Patrick : voyages


Sal « la Touristique »

Premier jour

C’est le Cap Vert, ça ? Vous êtes sûr ? Ah bon, on croirait pas…

Tout au long des presque deux jours qu’on y a passé, c’est vraiment l’impression qui s’en dégage tant cette île est différente des trois autres où nous avons été. La première impression, c’est de voir une grande langue de terre sableuse désertique de vingt kilomètres de long où ne poussent que des bâtiments en cours de construction. Très vite, on remarque que les chantiers sont à l’arrêt et ce, depuis un bon bout de temps. Une promenade l’après midi dans Santa Maria confirme cette impression : la crise de 2008 – 2009 a figé d’un seul coup la folie immobilière locale, financée semble-t-il essentiellement par l’Espagne. Il ne s’agit pas d’un ou deux bâtiments par-ci par-là mais véritablement de nouveaux quartiers entiers de plusieurs dizaines (voire centaines) de logements chacun. Des centaines de maisonnettes semblent finies avec peintures, parkings, éclairages publics… mais sont totalement vides : pas de voitures, les volets sont tous fermés, rien sur les balcons, pas une parabole et pas âme qui vive. L’impression est bizarre, voire sinistre. Pour les grands hôtels, c’est un peu le même problème : très peu de monde, sauf au gigantesque complexe de plus de mille chambres où il y a une certaine foule sur la plage immense, sans pour autant donner l’impression de densité qu’on a connu à l’Ile Maurice ou sur la Mer Rouge.

  SAL 1 : chantiers à l'abandon

Nous revenons à pied par la plage (il nous faudra plus d’une heure) en pataugeant à moitié dans l’eau. Si Corinne se baigne un peu, je me sens trop fatigué pour réitérer une grande longueur de natation comme ce que j’avais fait le matin même.

Dans les rues de Santa Maria, on sent une atmosphère différente des autres îles : un peu plus de frime avec des quads, les gens sont beaucoup plus indifférents à notre présence sauf pour les vendeurs, un peu plus nombreux. On voit aussi quelques « souteneurs de murs » dans les rues moins bien entretenues qu’ailleurs. Parmi eux, certains n’ont pas l’air trop frais : alcool ou drogue ?

A midi nous avons mangé dans une pizzeria. Un épisode que je trouve un peu cocasse a lieu tout à la fin : contrairement aux habitudes locales, le guide n’a pas droit à sa part gratuite pour avoir amener des touristes ! Le soir, ce sera à nouveau pizzeria, mais dans une autre qui se révèlera plus sympathique. Il semblerait que les Italiens aient un peu envahi Sal ! En tout cas, c’est de leur part qu’on aura un bon accueil dans cette île, beaucoup que des Capverdiens.