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Site de Corinne et Patrick : voyages


Santiago « l’Africaine »

Premier jour

Nous arrivons en milieu d’après midi à l’aéroport de Praia, la capitale du Cap Vert où nous formons notre groupe. A mon soulagement, nous ne serons que sept plus notre guide et les premiers contacts montrent des gens chaleureux et sympathiques. Il y a trois Belges et quatre Français. Au regard de Roissy, l’aéroport est minuscule !

Très vite, nous arrivons à la capitale, Praia, ville de cent mille habitants soit presque le quart de la population totale des neufs îles du Cap Vert. La pension où nous logeons est très correcte sans être bien évidemment un hôtel de luxe. Elle se révèlera très bruyante dans la mesure où le moindre claquement de porte résonne dans les couloirs. La climatisation ne marche pas trop mal et heureusement car toutes les fenêtres donnent sur une courette intérieure qui n’apporte aucune aération.

Le soir, nous allons manger dans un restaurant proche où de la musique est jouée par deux chanteurs qui se relaient. Le repas est très bon et la banane flambée étonnante à cause de la cannelle en assez forte quantité. Cela doit être la recette capverdienne car on la retrouvera plusieurs fois.

Les premières impressions (qui se confirmeront plus tard) montrent que le Cap Vert est à l’opposé de l’Egypte sur beaucoup de points. Tout d’abord, à aucun moment, même en ville, on a la sensation de foules et la circulation, tant des piétons que des voitures est extrêmement fluide même s’ils ne sont pas toujours pressés.

L’aspect le plus étonnant est la propreté qu’on retrouve absolument partout : dans les rues, sur les gens, dans les bâtiments, dans et sur les voitures (celles ci sont lavées sans arrêt). Si c’est vrai à Praia, ce sera tout aussi vrai ailleurs, que ce soit sur les plages ou en montagne et même à SAL où pourtant il y a plein de chantiers de construction à l’abandon.

Très vite, on remarque qu’on n’est pas sollicité par des vendeurs ambulants et encore moins par des mendiants même aux abords du grand marché permanent où nous irons le lendemain matin en attendant notre départ en randonnée. On ne voit pas non plus de « souteneurs de murs » et s’il y a de la police, c’est de manière extrêmement discrète. Le plus frappant dans la population, c’est le mélange hommes / femmes (ou plutôt filles / garçons car il y a beaucoup de jeunes) aux vêtements colorés mais sans l’excès africain. Et personne ne nous regarde de travers alors que l’on détone fortement parmi cette population plus noire que métisse.

Un autre point qui nous surprend, ce sont les voitures (toutes des TOYOTA ou presque) et plus précisément les taxis, tous de la même couleur. Notre guide nous explique que c’est une obligation et chaque ville a sa couleur.

En opposition de tous ces points positifs, Praia est une ville totalement quelconque : pas une seule belle place, peu de belles maisons et celles-ci sont mélangées avec des maisons en béton pas finies de construire, pas ou peu d’arbres pour égayer un peu et aucun monument un tant soit peu intéressant ou joli. Il n’y a pas non plus (ou quasiment) d’immeubles de plus de trois étages, ce qui donne à Praia l’aspect d’un grand village. Et le grand hôpital du Cap Vert qui est proche de notre résidence ne donne pas vraiment confiance… Le port me paraît très petit, sans beaucoup d’animation et avec très peu de bateaux, gros ou petits.


Santiago 1 : le port de Praia