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Santiago « l’Africaine »

Troisième jour

Le début de journée est assez sympa : j’ai à peine mis le nez hors du bungalow que je commence à discuter avec un Capverdien au look « rasta », d’abord en français pour se dire bonjour puis en anglais qu’il maîtrise beaucoup mieux.

Avec Corinne, nous allons sur la plage en contrebas sous notre appartement et on remarque que la falaise de deux à quatre de mètres de haut selon les endroits a été sculptée pour former des poissons, des étoiles, des portraits… Il est vrai que la pierre est très friable et se prête bien à ce genre de choses.


Santiago 1: sous les acacias

Santiago 2: "orgues"

Vers dix heures, nous partons en randonnée. Le chemin part de l’hôtel et est superbe : le début est un sentier large qui serpente sous de grands acacias, ceux ci s’éclaircissant assez rapidement dès qu’on arrive à flanc de coteau. En fait, on surplombe assez vite l’océan et on a une belle vue sur la baie de Tarrafal et les pêcheurs au loin. Une partie de la montagne ressemble beaucoup à des orgues basaltiques hormis le fait que la roche est tout sauf du basalte mais plutôt friable et des pans entiers sont à moitié tombés. le chemin devient de plus en plus étroit et de plus en plus à flanc de montagne. Au bout d’une heure de randonnée, le chemin a été emporté par le ravinement. Si une partie d’entre nous aurait pu passer, ce n’est pas le cas de tous. Sagement, notre guide décide de faire demi tour.

Du coup, le repas de midi se passera dans un restaurant à manger nos provisions et l’après midi à découvrir Tarrafal, petite ville tranquille. Peut être un peu trop tranquille d’ailleurs car une partie non négligeable est constituée de belles villas, achevées ou en construction, mais vides et fermées. Comme les rues sont très larges, j’ai un peu l’impression d’une ville fantôme. Ce qui est très surprenant, ce sont les couleurs des maisons (enfin, celles qui sont peintes) et les décorations (balcons et balustrades, architecture générale). On sent ici une certain richesse car ces maisons ne sont vraiment pas données, surtout comparées au niveau de vie moyen du Cap Vert. En fait, la quasi totalité de ces maisons sont des résidences de vacances ou en prévision de la retraite pour les Capverdiens expatriés.

Sur le retour, on passe devant une maternelle où nous sommes autorisés à entrer. Les enfants sont très sages et un peu intimidés de nous voir. Nous passons ensuite par la petite église de Tarrafal, simple mais pimpante et fraîche. Dans les rues, quelques rares voitures et assez peu de monde.

Santiago 3 : maison à Tarrafal


La fin de l’après midi se passe sur la plage de Tarrafal, une des rares en sable blond, sans aucun caillou. Si l’océan est calme, cela n’empêche pas que sur les vingt premiers mètres se forment de gros rouleaux suffisamment violents pour déséquilibrer quelqu’un si on n’y prend pas garde, ce qui sera le cas de Claudine qui y perdra ses lunettes. Mais dès qu’on s’éloigne un peu pour nager, l’eau à plus de vingt cinq degrés est un vrai bonheur. Un autre inconvénient des rouleaux en bord de plage, c’est le sable qui s’infiltre partout. Du coup, on en ramène beaucoup et comme la douche n’est qu’un petit filet d’eau, ce n’est pas facile de s’en défaire.

Le soir, on mange du poisson dans un petit restaurant où nous sommes à peu près les seuls. Le menu est simple et un peu quelconque. Auparavant, le couple belge nous a invités à un apéritif à base de pastis. Pas très Capverdien mais très sympathique !