Yes, week-end
Dixit Obama le vendredi soir
Un des buts majeurs de ce voyage, c'était de profiter au maximum de la mer.
On peut dire que le but a été pleinement atteint, surtout si on compte le nombre
d'heures passées dans l'eau.
Sur tous les descriptifs des hôtels, les photos des piscines immenses occupent
une place de choix. Dans la réalité, les piscines sont encore plus belles avec
la végétation de palmiers et de fleurs tout autour, mais nous n'y avons pas mis
les pieds une seule fois!
piscine de La Pirogue
En fait, la première activité à l'arrivée à Trou aux Biches a été une bonne
séance de natation, la dernière à la Pirogue aussi ! Entre les deux, il y a eu
des heures passées soit à nager, soit à admirer les poissons et les coraux. Il y
a cependant une grande différence entre les deux hôtels. A Trou aux Biches, il
n'y a pas eu moyen d'emprunter un masque et des palmes, pour des raisons de
sécurité et d'assurance d'après ce qu'on a cru comprendre. La plage en revanche
était idéale, car assez vite on n'avait plus pied, même si on voyait très bien
le fond de sable blanc.
A la Pirogue en revanche, il y avait tout juste assez d'eau et, à marée basse
même à deux cents mètres du bord, on avait de l'eau au mieux à la taille. De
plus, le fond était tapissé de coraux morts, ce qui oblige à avoir des sandales
aux pieds sous peine de coupure. Mais au moins (et uniquement à marée haute) on
pouvait pratiquer le snorkling. Dans les deux cas, la température de l'eau était
idéale, aux alentours de vingt cinq degrés, y compris le matin.
Il y a eu aussi deux autres épisodes remarquables de baignade. Le premier,
c'était durant la pause de midi lors de notre sortie en catamaran à l'îlot
Gabriel. L'autre dans un des bassins des Tamarind Falls et ce fut un instant
magique : après une courte randonnée à plus de trente degrés, se baigner dans
l'eau plus fraîche sous les chutes est absolument fantastique !
Par contre, le kayak a été un peu décevant. La première fois, on avait indiqué
qu'on en empruntait un pour trois heures. Mais au bout d'une heure, un canot à
moteur est venu nous rechercher car on avait été trop loin ! A la Pirogue, idem:
on nous a précisé qu'il ne fallait pas s'éloigner, ce qui pour nous faisait
vraiment trop près du ponton de départ. On rejoint là les nouvelles règles de
fonctionnement général où tout est soigneusement encadré et où on peut faire ce
qu'on veut... à condition de le faire dans les dix mètres carrés à côté du
surveillant ! Cela ôte tout le charme d'une bonne promenade.