Patois NÎmois
Mais alors, c'est qui ?
A notre arrivée, nous sommes accueillis avec un cocktail sans alcool sous le hall de la réception qui est superbe. Mais comme il est encore tôt le matin, la chambre n’est pas prête. Nous en profitons pour visiter le parc qui est absolument magnifique : plus de soixante espèces d’arbres (surtout des palmiers) de toutes tailles, avec des massifs de fleurs et des odeurs qui sont un mélange de marée et de parfums de fleurs. Dans le soleil du matin et après une petite averse nocturne, le parc resplendit, remplis de chants d’oiseaux.
Ce qui me frappe immédiatement, c’est que l’hôtel paraît vide alors qu’on est en
pleine saison touristique. Hormis quelques personnes ici ou là (surtout des
employés) c’est le calme qui nous submerge, surtout après la densité de Port
Louis et de Triollet.
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Un peu plus tard, nous arrivons à la chambre, immense (environ trente mètres carrés !) et très fraîche à cause de la climatisation que nous nous empressons de couper. Le lit est gigantesque (deux mètres sur deux) et il y a tout le confort moderne d’un hôtel de luxe.
Si on dort à moitié durant le déjeuner (une des rares fois où le personnel n’est
vraiment pas à la hauteur), on va bien évidemment à la plage pour se baigner un
peu après. L’eau est chaude et très transparente avec très peu de monde dans
l’eau. On peut donc y nager en toute tranquillité.
Malheureusement, personne ne nous avait prévenu que les cordes de délimitation
du bassin de baignade irritent fortement et infectent la peau et Corinne a toute
une épaule qui devient très rouge. A l’infirmerie de l’hôtel, la personne de
permanence ne comprend pas ce qui nous arrive et pense que c’est un coup de
soleil ! Cette inflammation durera près d’une semaine et gâchera un peu nos
débuts à l’Ile Maurice.
On ne se lasse pas de l’hôtel, à travers son parc et notre bungalow, même au
bout de huit jours, tellement il ressemble à une demeure d’exception. Il faut
dire qu’il y a une véritable armée de personnes pour l’entretien et les
différents services.
Les branches mortes, les fleurs tombées sont immédiatement ramassées, l’herbe
arrosée chaque matin afin qu’elle garde sa couleur vert clair et sa densité.
Elle est également coupée raz très fréquemment et on a l’impression de marcher
plus sur un tapis que sur de l’herbe.
Pour ce qui est de la chambre, elle aussi est impeccablement nettoyée voire
rangée, ce qui est toujours un peu gênant, car on n’ose rien laisser traîner.
Parfois, l’attention du personnel est même un peu agaçante : les serviettes de plage sont changées systématiquement tous les jours, ce qui ne se justifie pas toujours.