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Site de Corinne et Patrick : voyages
 ILE MAURICE 2008

Le voyage aller

Bien évidemment, tout est prêt depuis quelques jours. Les bagages tiennent dans deux petites valises et nous sommes très largement en dessous des poids admis. Comme demandé, nous arrivons à l’aéroport de Roissy avec trois heures d’avance et, les formalités vite réalisées, nous attendons pendant deux heures. Avec les boutiques Free Tax, c’est déjà les vacances ! Le luxe s’y étale, indécent : les montres Rolex à 25.000 euros me laissent toujours perplexe.

Dans l’avion, j’ai la surprise de constater que nous serons dans la partie haute du 747. Cela a comme avantages d’être à taille plus humaine et surtout d’avoir un hublot qui nous permettra de survoler Meaux que l’on voit parfaitement dans la clarté de fin d’après-midi, puis les Vosges et l’Alsace enneigées.

Mis à part quelques petites turbulences au dessus des Alpes, le voyage est calme mais très long, surtout de nuit, et les pays défilent lentement : Italie, Grèce, Chypre, Egypte, Mer Rouge côté Arabie Saoudite, Corne de l’Afrique puis l’interminable Océan Indien. Je n’arrive absolument pas à dormir, à peine à somnoler, Corinne un peu mieux.

L’arrivée se fait dans les nuages assez denses avec même un peu de pluie et l’on voit assez mal l’île Maurice. Après des formalités assez vite expédiées (moins d’une demi-heure), on prend un mini bus (sous la pluie mais par 25°C !) et direction le nord par la seule « autoroute » locale.
La première impression, c’est que la végétation est très verte et est un mélange complet entre arbres tropicaux (palmiers, cactus…) et arbres à feuilles caduques. Bien qu’on soit dimanche matin, il y a déjà beaucoup de circulation, surtout à partir de Port Louis qui ressemble plutôt à n’importe quelle grande ville occidentale, hormis les bus bondés sortis d’un autre âge.

L’impression d’une population très dense se renforce au fur et à mesure, notamment en traversant Triollet, ville qui s’étire sur plusieurs kilomètres et qui est située non loin de notre destination, Trou aux Biches.


Au final, le voyage aura duré plus de dix sept heures, du samedi midi et demi à Senlis, à Trou aux Biches aux environs de dix heures, avec les quatre heures de décalage horaire