Patois NÎmois
Mais alors, c'est qui ?
En levant les yeux dans les différentes salles du temple, on voit des plafonds tout noirs. L’explication n’est pas l’occupation pendant des siècles par des familles qui y ont fait du feu, mais des champignons microscopiques qui prolifèrent … grâce aux touristes et au gaz carbonique qu’ils dégagent.
Beaucoup plus qu’au temple d’Isis, nous voyons des gravures martelées, même si les hiéroglyphes sont intacts. L’explication c’est que se sont d’abord les chrétiens puis les musulmans qui ont voulu détruire l’image des dieux païens qui véhiculaient une doctrine contraire à leur foi. Mais comme l’écriture hiéroglyphique n’était plus comprise de personne, il était inutile de supprimer les textes de l’ancienne Egypte !
Commencé à l’époque ptolémaïque, au IIème siècle avant JC, le temple de Kom
Ombo est consacré à deux dieux : Sobek, le dieu crocodile et Horus, le dieu du
Ciel à tête de faucon.
Fait exceptionnel, il possède donc tout en double :
deux naos, deux salles hypostyles respectivement dédié à un dieu et symétrique
par rapport à un axe principal.
Les murs du couloir extérieur montre d’intéressantes scènes de médecine ainsi qu’une femme accouchant sur une chaise.
A proximité du temple, un nilomètre permettait de mesurer chaque année la hauteur de la crue du Nil. Si celle-ci était inférieure à sept mètres, les paysans ne payaient pas d’impôts.