Yes, week-end
Dixit Obama le vendredi soir
Le Nil éternel
Déjà un peu à Assouan (derrière l’hôtel) mais surtout au fil de l’eau,
nous apparaît un morceau d’éternité en admirant les rives du Nil. Depuis la
dahabieh, on peut voir la petite bordure de verdure puis les contreforts du
désert. Par endroit apparaissent quelques maisons et de rares villages. Cela
nous surprend beaucoup car en remontant la rive en voiture on avait l’impression
de ne voir qu’une succession de villages. En fait, comme il s’agit de maisons
très basses (un étage maximum) elles se fondent complètement parmi les champs de
bananiers et de palmiers.
Surtout, lors de la halte de midi pour ensuite aller visiter les tombeaux de
El Kaab, nous pouvons voir le paradoxe de l’Egypte : les maisons sont
construites en boue séchée avec souvent des toits de palmes tout comme il y a
trois mille ans, sans eau courante (les femmes et les enfants vont puiser dans
le Nil) mais en même temps les paraboles fleurissent sur les terrasses.
Comme dans tous les pays d’Afrique, les enfants de moins de dix ans sont rois et s’amusent près de la dahabieh. Tout d’abord, ils essaient de monter à bord et se défient les uns les autres. Ensuite les garçons s’amusent avec leurs ânes (qui, eux, ne s’amusent pas beaucoup vu les traitements qu’ils reçoivent).