Hôtel Sheraton

Cet hôtel est réputé pour son architecture exceptionnelle. Bien que très récent, il est construit pour intégrer l’âme des temples égyptiens pour l’ensemble des bâtiments : allée de Sphinx, pylônes monumentaux et salle hypostyle (réception) ne sont en effet qu’une partie de la décoration générale puisqu’on trouve aussi des statues (dont certaines assez impressionnantes), une petite pyramide au milieu des piscines et divers éléments de l’Egypte ancienne.

Un de nos principaux buts, c’était de pratiquer la planche à voile. Vue notre niveau après l’Ile Maurice, nous avons préféré prendre une heure de cours qui s’est transformée en trois heures car au bout d’une heure, le résultat était un peu laborieux. Mais le deuxième jour, ô miracle, ça commence à marcher et à partir du troisième, nous allons de plus en plus loin et cela devient absolument génial. Il faut dire que deux choses y ont contribué : le prof était très bien (même si les explications étaient en anglais, elles étaient parfaitement compréhensibles car il parlait lentement et répétait toutes ses phrases) ; l’autre élément, c’est le vent, assez soutenu sans être trop fort. S’il était à la limite du « désagréable » pour la plage par moment, il était juste comme il fallait pour la planche à voile.
Au final, on s’est bien débrouillé avec, curieusement, à peu près la même réussite pour chacun de nous deux.

La Mer Rouge, ce n’est pas que la planche à voile. Il y a aussi la baignade dans une très grande zone réservée (ce qui est de plus en plus rare à notre époque) et aussi le snorkling dans le récif de corail au bout de l’hôtel. A environ cinq cents mètres de notre chambre, une immense jetée va jusqu’au récif et permet d’être directement au milieu des coraux et des poissons. Si les poissons foisonnent tout comme à l’Ile Maurice, en revanche ils sont un peu différents : en général moins colorés et beaucoup plus grands. Certains sont même un peu agressifs, peut être parce que trop dérangés. Le problème, c’est d’y aller pas trop tard : le soleil se couchant à cinq heures, la luminosité devient très faible à partir de quatre heures pour avoir de belles couleurs.

Pour changer un peu de la routine de l’hôtel, on a réservé une journée à l’Ile Guifton. L’expérience de l’Ile Maurice nous ayant enthousiasmé un an plus tôt, on a retenté la même chose. Le résultat a été bien en dessous de cette première expérience, même si, au final, la journée n’était quand même pas si mal. Tout d’abord un gros bateau à moteur rempli de russes ne vaut pas un catamaran. Le repas de midi dans un genre de cantine ne vaut pas non plus le repas pris à bord avec des français sympas ; enfin la plage plutôt bondée ne valait pas le récif corallien de l’Ile Maurice. Par contre la relativement brève halte pour du snorkling valait vraiment la peine, la mer transparente permettant de voir les récifs sur plusieurs mètres de profondeur.