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Site de Corinne et Patrick : voyages


Paleochora


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paleochora Pour cette journée, on doit rejoindre Paléochora par la côte, soit cinq à six heures de marche. Nous partons assez tôt avec un temps plus calme que les précédents mais sur les hauteurs il y a de gros nuages gris. La direction de Paléochora, elle, est ensoleillée.

Le début de la marche se fait en remontant une gorge (une de plus!), puis, après un petit plateau, on redescend à Lissos, ancien site grec avec quelques ruines et de beaux oliviers .
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Après, c'est le long chemin, d'abord en montée assez raide (avec comme toujours quelques biquettes) puis un très grand plateau . les nuages s'amoncellent derrière nous et deviennent de plus en plus menaçants mais semblent s'arrêter au niveau de la mer. On reçoit quand même quelques gouttes d'eau... Arrivés à la fin du plateau on voit apparaitre Paléochora au loin et au soleil et nous entamons la longue descente jusqu'aux plages à environ cinq kilomètres de là et nous commençons à croiser les premiers randonneurs qui font le chemin inverse.
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Un peu avant d'arriver à la grande plage de sable, la pluie nous rattrape et l'horizon se bouche de partout. Nous arrivons quand même à trouver refuge sous l'avancée d'un marchand ambulant fermé mais je suis déjà mouillé. L'orage se déchaîne alors - surtout dans les montagnes derrière nous - et nous subissons les conséquences: vent soutenu et pluie forte qui dure, qui dure... Au bout d'une heure et demie, comme le temps ne semble pas vouloir se lever même au loin, nous décidons de repartir quand même sous la pluie, sachant qu'i l nous reste plus d'une heure en marche normale pour atteindre Paléochora. Malgré la fatigue des quatre heures de marche du matin, nous y allons "au pas de course", ce qui permet de se réchauffer un peu.

Arrivés à Paléochora, la pluie s'arrête , avec quand même un centimètre d'eau dans les rues par endroit, preuve de l'intensité de l'orage. on trouve (avec un peu de mal) notre hôtel et on essaie de sécher nos vêtements et nos chaussures. Mais l'atmosphère rafraîchie et humide n'aide guère, malgré le vent toujours assez fort.
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paleochora Le lendemain, le vent est toujours aussi fort et interdit la promenade prévue à Elafonisi car aucun bateau n'est de sortie et une partie du trajet doit se faire par ce moyen. Le problème est qu'il n'y a pas beaucoup de possibilités dans le coin. On décide alors de refaire la grande plage d'hier mais cette fois-ci par la plage de galets et pas sur la route puis de monter la gorge (si, si, encore une!) d'Anidri qui se révèle assez fréquentée mais aussi assez technique par endroit. Le plus surprenant, ce sont les lauriers en fleur avec d'énormes buissons roses de partout et ce sont bien des lauriers sauvages!
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paleochora Pour éviter "la foule", nous remontons le lit d'un torrent secondaire un peu avant Anidri. Malheureusement, quelques centaines de mètre splus haut, la gorge se transforme en décharge publique - c'est la seule fois où l'on verra cela dans tout notre voyage - peut-être à cause d'une route un peu au dessus. Du coup, on fait demi-tour puis nous rentrons par la plage de galets, sans se baigner car l'eau est trop froide et encore un peu agitée.

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