Le poête ARAGON déclare : la femme est l'avenir de l'homme.
Mais qui est l'avenir de la femme ?
Encore une gorge à notre programme d'aujourd'hui, celle d'Irini, assez connue mais un peu moins que celles de Samaria ou Aradéna. Nous réservons le transfert tôt le matin jusqu'au départ du chemin sachant que, de toute façon, il fallait que nos bagages soient prêts à 7 heures 45., ce qui nous va bien. | |
Le ciel est clair et ensoleillé mais il fait très frais, le vent soufflant assez fort mais un peu moins que la veille. La randonnée avant les gorges dure environ deux heures, en descente tranquille sur un chemin facile, parfois large (ancien chemin muletier) . a certains endroits, on a une vue plongeante, soit sur la vallée d'Irini soit jusqu'à la mer. | |
A partir d'Irini, on entre dans les gorges et la température commence
nettement à remonter. On voit alors une chose très surprenante: la rivière qui
coule assez fort à Irini s'estompe progressivement pour n'être plus qu'un petit
filet d'eau entre les rochers puis... plus rien ! mais où est donc passée toute
ces mètres cubes d'eau ? Si au début des gorges le chemin est très à plat et très large, il se rétrécit assez vite et la pente s'accentue. A certains endroits, on a droit à des zigzags très raides pour arriver à descendre les pentes, avec des escaliers aux marches plutôt hautes. Autant on avait croisé de monde à Samaria, autant là il n'y a que quelques personnes. Il est vrai aussi que les gorges sont beaucoup plus courtes puisqu'on les aura parcourues en moins de trois heures. |
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l'arbre (très célèbre) des gorges | |
un serpentaire, très jolie fleur qu'on voit un peu partout en mi-ombre à
basse altitude. elle mesure de trente cinq à soixante dix centimètres de haut. On dirait du velours et on a envie de la toucher mais c'est une plante toxique |
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A la sortie des gorges, il reste cinq kilomètres jusqu'à Soughia. Il fait très chaud avec peu de vent et presque pas d'ombre sur la route goudronnée. On décide de poursuivre via le lit du torrent, entre les bosquets de lauriers en fleurs. Heureusement que l'eau d'Irini s'est infiltrée avant et n'est pas descendue jusque là ! Arrivés près de Soughia, nous reprenons la route avec un vent qui s'est levé et qui, vers la mer, commence à souffler trs fort, limite tempête, à tel point que j'ai failli en perdre ma casquette, pourtant bien vissée sur ma tête! | |
les lauriers roses (sauvages), tous en fleurs | |
Après la montagne et les gorges, nous reprenons en aller et retour une randonnée côtière. En fait de côtier, on est très au dessus de la mer à flanc de colline et on n'arrête pas de monter et descendre. Le chemin est très sympa et assez ombragé. Au bout de trois heures, on fait demi-tour, sans aller jusqu'au bout du chemin proposé et assez vite on descend à une petite chapelle au bord de l'eau. on en profite pour se baigner mais l'eau est plus froide que deux ou trois jours auparavant car brassée et refroidie par le vent soutenu. En remontant sur les rochers je me fais surprendre par deux vagues beaucoup plus fortes que les autres et qui me projettent contre la paroi et m'égratignent un peu. | |
une des très nombreuses cavernes qui parsèment l'île | |