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Site de Corinne et Patrick : voyages


JORDANIE 2014

Premier jour : Jérash et Mer Morte

pour voir toutes les photos de Jéras et la mer Morte (taille moyenne) cliquer ici

C’est une journée beaucoup plus orientée tourisme que randonnée. Au programme du matin, visite du site de Jérash, magnifique cité grecque et surtout romaine où il n’y a pas seulement une ou deux colonnes mais des centaines. La rue principale de l’ancienne ville fait plus de huit cents mètres, entre une place ovale et la porte nord. Ici, plein de temples, d’agoras, de théâtres.

jerash hyppodrome On commence par l’hippodrome où on se croirait dans le film Ben-Hur, avec les gradins d’un côté et au fond le départ des chars de course sous les arches. Il pouvait accueillir jusqu’à quinze mille spectateurs, soit beaucoup plus que le théâtre (trois mille six cents) ou l’odéon ( mille deux cents). Ce gigantisme, peut être moins impressionnant que l’Egypte mais beaucoup plus étendu car à l’échelle d’une ville et non pas d’un monument, est cependant parfaitement visible dans les grands alignements des trottoirs, colonnes, chapiteaux…
jerash jerash
la grande place ovale avec ses colonnes la grande rue (plus de huit cents mètres)
Seul (léger) bémol : il n’y a plus aucune statue, ce qui fait un peu vide dans toutes les niches prévues à cet effet notamment dans la partie du nymphée, monumentale fontaine, partie de la grande rue uniquement faite pour le plaisir des yeux. Il ne reste qu’à imaginer ce que ce devait être avec les fontaines.
Comme véritable témoin de ce passé, ce sont les traces de roues des chars dans les énormes pierres qui pavaient les rues et qui sont encore visibles.
jerash
jerash jerash
l'odéon (assemblée des représentants)
mille deux cents places
le théatre (trois mille six cents places) où nous avons eu droit à un mini concert de cornemuse par un ancien soldat (la Jordanie reste très marquée par la présence anglaise au début du XX° siècle)
jerash les colonnes du temple avec des chapiteaux magnifiquement sculptés.
 
L'une d'elles a une particularité : une petite cuillère coincée entre deux pierres basses de la colonne bouge quand on appuie quelques instants sur la colonne à hauteur d'homme. Spectaculaire mais pas très rassurant !
   


Curieusement, et tout comme en Egypte, la parfaite conservation de tout le site vient de son ensevelissement sous le sable pendant des siècles avec une mise au jour assez récente (fin du XIX° et début du XX° siècle).

A l'entrée, les étals des vendeurs avec les vases en verre remplis de sables multicolores qui forment des dessins et des textes. La façon de les remplir demande visiblement un bon tour de main jerash
   

Pour aller à la Mer Morte, nous retraversons la banlieue ouest d’Amman. Ce qui est frappant c’est d’avoir l’impression que tous les immeubles (pas très hauts mais assez denses) ont été construits très récemment. Surtout, les collines semblent remplies d’habitations à perte de vue. J’ai bien dit d’habitations car on n’a pas l’impression de voir dans tout cela des usines, des centres commerciaux ou des immeubles de bureaux hormis quelques rares bâtiments publics ou ministères. Et tout comme à l’aller, pas de grands bus ou presque mais surtout des mini bus, comme s’il n’y avait que peu de transports en commun dans cette ville de plus de trois millions d’habitants.

vers la Mer Morte Si la route entre Jérash et Amman n’est qu’une succession de grandes montées et de grandes descentes, à partir d’Amman c’est une grande descente vers la Mer Morte : plus de mille deux mètres de dénivelé en moins de trente kilomètres ! En même temps, changement de paysage : plus on descend et plus la végétation devient désolée alors qu’ailleurs il y a relativement beaucoup plus d’arbres, même si ceux ci sont toujours sur de la terre sans herbes ni broussailles, ce qui nous fait un peu curieux, nous qui avons l’habitude des forêts avec une végétation basse très développée.
   

La Mer Morte est réputée pour sa flottabilité. L’expérience est effectivement curieuse : sans avoir pieds et si on se met debout, l’eau n’arrive qu’aux aisselles et dès que l’on met les pieds à peine en avant, ils remontent vite fait à l’horizontale : Evidemment, la moindre petite coupure ou griffure brûle et le goût de l’eau est horrible même pour une ou deux gouttes (ce qu’on a tous essayé, bien évidemment !). Après un rapide rinçage, un petit « plouf » dans la piscine du site nous fait retrouver les sensations habituelles de l’eau, même si les premières secondes immédiatement après la Mer Morte sont un peu déroutantes. mer morte
   

Le soir à cinq heures donc après la nuit tombée, nous faisons une rapide promenade dans la ville de Madaba avec l’un des membres de notre groupe. Là encore, une comparaison avec l’Egypte s’impose : autant nous étions harcelés et limite agressés à Assouan en traversant le souk par les marchands et les conducteurs de charrettes, autant en Jordanie, y compris dans le site très touristique de Jérash, les vendeurs nous respectent et ne nous sollicitent que si l’on montre un intérêt réel pour leurs produits dont de curieux vases transparents remplis de sables colorés qui forment de jolis dessins.

Pour cette première journée, l’impression que donne le groupe est d’être sympa avec des gens ayant l’habitude de randonner mais sans être des « fonceurs » comme aux Canaries. Le guide aussi parait sympathique et très ouvert. Et comme souvent, la proportion des retraités est prédominante, les moins de trente cinq ans se comptant sur les doigts… d’un doigt !